En décembre sera t-elle prête pour Noël ?
Je la verrais bien au pied du sapin
Patricia un peu moins sans doute !
Nous sommes le 1er et, aujourd'hui au lieu de bosser sur les motos, j'ai tondu le terrain.
La dernière tonte de l'année, la prochaine sera en mars sans doute. Il fallait le faire la "chaleur" étant au rendez-vous.
Toutefois, j'ai pris le temps de peindre carter et cuvelage, mais
il ne faisait pas assez chaud ou trop humide ou les deux et je n'ai pu obtenir le brillant souhaité.
Peut-être que le vernis arrangera les choses.
Attention, c'est très honorable quand même, enfin je trouve...
Les photos ont été faites à la nuit alors évidemment c'est tristounet
Bon on dira que c'est mieux en vrai !
Jeudi 3 nettoyage des carburateurs, enfin les 3 qui n'étaient pas faits. Ce ne fut pas du luxe.
Carbus en place c'est assez accessible finalement. On peut même démonter le gicleur principal. Pour le reste quoique ça puisse sortir assez facilement, je n'ai pas tenté et c'est la bombe de "nettoyant carbu" qui fit l'affaire.
Il y avait du dépôt sur les gicleurs, rien de bouché toutefois.
Voici les dessous d'un carburateur. Le gros gicleur a été démonté aisément.
Le clip de fermeture de cuve a sauté, on va s'amuser pour le remonter.
Pour les reste une grosse pulvérisation de produit. Ce produit dissout instantanément les impuretés à l'intérieur. Il est très efficace aussi sur l'extérieur, dissolvant les graisses et autres dépôts jaunâtres.
c'est un clip comme ça (au milieu bien sûr) qui s'est fait la valise...
Je ne vous raconte pas le temps passé à le remettre à tâtons puisqu'on ne voit rien...
Une bonne heure de perdue !
Pour finir en beauté, j'ai verni les éléments peints mardi.
Et je suis assez content du résultat... Il faudra voir au jour et en place.
Ensuite, déshabillage du compte-tours. Le souplisseau durci, fichu a été doublé par du scotch noir.
Je le remplacerai car j'en ai commandé avec des cosses japonaises,
en Angleterre chez un vendeur spécialisé.
Enfin la platine de voyants est démontée pour vérification.
Outre un nettoyage et une peinture, je devrai changer le capuchon en caoutchouc du voyant de clignotants. Je dois bien avoir ça en magasin !
Samedi, soyons fous, comme rien de mes commandes n'est arrivé, j'ai rénové avec des restes.
Un témoin de la platine a son caoutchouc fichu, pas grave
j'ai ça en stock, seul un fil n'a pas la bonne teinte, il est marron au lieu d'être bleu,
fastoche on le repérera !
J'ai changé la gaine des fils du compte-tours. Elle était durcie et cassée à plusieurs endroits.
Il faudra changer également celle des fils du compteur.
L'ensemble des compteurs est prêt ou presque. Tout est propre, poli, lubrifié y compris les caoutchoucs, reste plus qu'une gaine à poser lorsque j'aurai reçu ma commande.
Enfin, nettoyage, préparation et peinture de la platine des voyants :
Lundi 7 plus j'avance moins ça avance. En réalité, plus j'avance, plus je démonte et plus je démonte, plus je trouve de choses à rénover : le piège...
Cet après-midi ce fut le guidon. J'ai pas mal discuté avec Alain, un peu travaillé et me suis beaucoup emm..... à essayer de sortir la poignée de gaz entière sans défaire les câbles.
N'y arrivant pas je me suis résolu à les ôter côté carbus.
Nombreuses photos de repérage les deux câbles étant différents.
Je les montre ici non pour l'esthétique, mais pour le côté pratique, cela pourra peut-être servir
un jour à un lecteur.
Cet ensemble est minable car le flash accentue les débris collés par la graisse. Toutefois tout ceci demande un sacré nettoyage et de la graisse propre.
Les leviers et bricoles annexes :
Enfin la platine terminée. Comme je la trouvais trop brillante par rapport au reste de la moto, je lui ai remis un coup de peinture satinée.
Enfin j'ai appris que ma commande passée chez DD lundi dernier n'était pas encore partie, il manquait "sûrement" des choses, tu parles Charles lundi dernier tout était dispo...
Mercredi du travail minutieux. Les pièces sont arrivées.
Pour la 750 :
Pour toutes les pensionnaires, de la cosse japonaise, de la gaine souple et une pince à sertir pour les cosses rondes :
J'avais ça en stock, une magnifique poignée en métal :
alors j'ai pu constituer une belle poignée de gaz !
Remontage des compteurs possible grâce à la gaine souple :
Puis préparation des cocottes : nettoyage car elles sont très grasses et sales à l'intérieur
changement des gaines cassantes et raides comme on ne peut imaginer...
Un levier a son embout cassé (celui de gauche) fort heureusement j'ai le même, prélevé sur une cocotte de 350 de 1968, c'est le même !
Voici après nettoyage, gainage, changement du levier et peinture en rouge des indications gravées dans l'aluminium. C'est un bel ensemble prêt à être monté.
Le peintre m'a demandé quelques jours de délai en plus pour les éléments qui sont prêts à peindre justement. Dans le fond ça m'arrange, ainsi je n'ai pas de pression pour remonter.
Il va quand même falloir que je m'attelle à la fourche, ça me stresse un peu à cause de tout le barda induit par les deux disques et le peu de commodité pour travailler là-dessus.
Je vais devoir vidanger le liquide de frein, la fourche aussi bien entendu, je changerai les plaquettes et peut-être les spis qui pourtant n'ont pas servi mais qui sont anciens, alors tant que j'y suis...
Jeudi 10, hier ça allait, aujourd'hui beaucoup moins !
Tout d'abord j'ai voulu mettre en place un caoutchouc de selle neuf. Un gros caoutchouc parallélépipédique avec deux plots à enfoncer dans deux trous. D'habitude je m'en sors bien.
Aujourd'hui impossible, aucun recul possible pour passer un tournevis afin d'engager les plots.
J'ai arrêté parce que...
Ensuite,
avec l'aide d'Alice nous avons passé les fils dans le guidon.
Pas pratique pour deux ronds, la gaine souple glisse bien mais elle est plus grosse que celle d'origine.
Eh oui celle d'origine colle au faisceau, je pense que les cosses doivent être montées après.
Là il faut, pour passer les cosses, prendre un diamètre au-dessus.
La gaine "flotche" et elle coince un peu à l'entrée. Oh, juste à l'entrée mais cela suffit à l'abîmer esthétiquement j'entends. Fort heureusement on ne la verra pratiquement pas derrière le phare.
Le guidon est prêt à être remonté certes, mais pas moi !
Puis j'ai procédé à des retouches de peinture noire un peu partout sur le cadre et sur les parties invisibles une fois tous les éléments mis en place.
Enfin j'ai passé les chromes arrières au "Belgom" et au polish le cadre avec tous les éléments de la partie postérieure de la moto.
Elle a belle allure je trouve :
Content de moi j'ai donc voulu remonter le carter de chaîne joliment peint. Je l'ai présenté bien par le haut afin de le descendre en place, soit en face des trous de fixations,
ça me paraissait logique,
que nenni !
Voilà comment il est ressorti :
Ce bougre d'âne, cet imbécile, cet australopithèque, cet ahuri abruti s'est coincé derrière l'amortisseur, impossible de le sortir intelligemment, il a fallu tirer, il est venu...
Je suis bon pour une peinture. Evidemment je suis content.
On verra demain. Le problème ce sont les matins froids et très humides, du coup je ne travaille pas beaucoup dans la journée. Même mon commis est inopérant il sort peu.
Ce midi j'ai commandé des plaquettes, des joints de fourche, un câble d'accélérateur et des caoutchoucs/tampons de réservoir, autant de pièces qui se révèlent être à changer.
Les joints de fourche c'est par sécurité, une fois la fourche démontée autant les changer, ça ne coûte presque rien comparé à d'autres pièces !
Vendredi mon commis est venu m'aider, heureusement car j'avais la roue à sortir et ce n'est pas une mince affaire avec le double disque.
C'est même vraiment emm....... !
Après avoir vidangé la fourche et le liquide de frein, j'ai levé et calé la moto, puis
j'ai dévissé toutes les vis à défaire et j'ai tiré, poussé, brantulé, secoué cette satanée roue dans tous les sens. Il faudrait pouvoir ôter un des deux étriers de frein, mais comme ils sont face à face il n'y a pas d'accès pour la clé allen. Il faut donc enlever la roue pour démonter les étriers, mais comme il faut démonter un étrier pour sortir la roue, on a un problème...
Voilà ce que ça donne après vingt minutes d'efforts elle est coincée par les étriers :
C'est alors que je me suis résolu à appeler mon commis.
Il ne s'est pas fait prier :
seulement là il attend, donc après le câlin indispensable, il m'a suggéré de dégonfler la roue pour voir.
Bon prince j'ai tenté le coup, yessssssssss !!!
Pour Noël si vous n'avez pas d'idée, plutôt que de l'outillage, commandez un commis !
Je profite du fait que tout est démonté pour vérifier les éléments au fur et à mesure.
Un piston côté gauche est grippé.
Les durites sont en état mais tant que j'y suis, je me demande...
Bon ça dépendra du prix !
Pour finir, j'ai remonté l'optique :
Les durites sont chères, j'ai regardé, alors je récupérerai tout ce qui sera récupérable !
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